dimanche 28 juin 2009

souhaits et propositions projet parti socialiste

Bonsoir à toutes et à tous

Voilà ma contribution pour le séminaire projet du parti socialiste à nous de jouer !!!!!!!!!

"Il est grand temps de sortir des bureaux feutrés de Solferino et d’écouter à la fois les militants car cela est légitime mais également tous ceux et celles qui ont envie de bâtir l’avenir.
Oui la construction d’une Maison commune de toute la gauche, et j’aime bien cette définition, doit être une priorité car c’est ensemble que nous élaborerons un projet commun de la gauche en 2012."(Gérard V)

En vrac quelques idées pour enrichir le débat :

- Nationalisations temporaires face aux délocalisations : mise en place une Agence Nationale de Réindustrialisation. Elle pourra agir préventivement par des aides ciblées. Elle organisera la reconversion des sites.
-Rémunérations excessives des patrons .Cette mesures n est pas destinée à voler les revenus à des gens qui réussissent bien mais nous avons la responsabilité de tracer une frontière lorsqu’il s’agit d’excès que personne ne peut justifier.

- SÉNAT Démocratique : Le Sénat serait élu au suffrage universel direct pour 5 ans au scrutin proportionnel dans un cadre régional.

- suppression de la TVA impôt le plus injuste car payé par tous quelque soit ces revenus et augmentation de la CSG pour le même montant d' impôt collecté (transfert de la TVA sur la CSG plus juste car impactant l'ensemble de revenus (travail, bourse, fonciers.....),

- CSG progressive (comme l'impôt sur le revenu),

- mise en place de taxes pour les entreprises qui licencient, quand elles font des bénéfices (3 ans de salaires chargé par licencié),

- Service de formation gratuit en cas de rupture du contrat de travail,

- réactivation des emplois jeunes,

- impôts sur les sociétés "modulé" en fonction de la redistribution aux salariés (salaires, participations, primes.....),

- exonération des charges patronales pour les 10 premiers emplois créer,

- renforcement des moyens financiers pour les ZEP,

- annulation des reformes de la Sécurité sociale (franchise médicale),

- retraite garantie égale au SMIC,

- augmentation des aides pour l'utilisation d'énergies propres,

- construction de 120 000 logements sociaux par an fonctionnant aux énergies propres,

- révision des lois Sarkosy, sur les étrangers,

- suppression de l'ensemble des lois de Sarkosy sur le temps de travail.

- pas plus de 15 ministres et 10 secrétaires d'états par gouvernement ,

- interdiction du cumul des mandats :
Tout élu national ne peut être titulaire que d’un seul mandat électif.
Les élus locaux ne peuvent être titulaires, au plus, que de deux mandats et ne peuvent pas cumuler deux mandats exécutifs locaux. (pour essayer d'éviter les homme politiques professionnelles),


Je possède encore quelques Mo de mesures possibles et bien à gauche ......

bon travail bonne soirée.

Francis

MESSAGE DE GERARD

A croire que Martine a lu mon billet….
Non, non rassurez-vous mon égo n’est pas en train d’atteindre les sommets. Mais je suis persuadé que de très nombreux et nombreuses camarades ont, comme moi, exprimé leur mauvaise humeur. La feuille de route que nous propose aujourd’hui Martine ne peut que me mettre du baume au cœur et notamment quand elle reprend point par point nos critiques les plus acerbes. Oui il est grand temps de sortir des bureaux feutrés de Solferino et d’écouter à la fois les militants car cela est légitime mais également tous ceux et celles qui ont envie de bâtir l’avenir. Oui la construction d’une Maison commune de toute la gauche, et j’aime bien cette définition, doit être une priorité car c’est ensemble que nous élaborerons un projet commun de la gauche en 2012. Nous devons nous rassembler sur des combats justes, ceux là même qui suscitent notre engagement, pour gagner les combats d’aujourd’hui pour la justice sociale, les libertés et les droits, la laïcité, le développement durable et l’éducation pour tous.
Et comme le précise Martine il faut revoir « les nouvelles formes de militantisme, les cumuls, le renouvellement et la diversité, les modes d’élections internes...Tout est ouvert,
dès lors que ces propositions se font dans le cadre d’une réflexion politique approfondie ». C’est pourquoi je souhaite que les militants de notre section puissent exprimer leurs idées, leurs souhaits et de faire part de leurs propositions. Alors prenez votre stylo, votre clavier et donnez votre avis avant le 3 juillet - par mail à seminaire-projet@parti-socialiste.fr,
ou par courrier (Parti socialiste, Premier Secrétariat - Feuille de route, 10 rue de Solférino, 75007 Paris). Pour ma part et vous le savez j’insisterai sur la limitation des mandats électifs et la mise en place d’un réel statut de l’élu pour redynamiser la politique de ce pays.

Gérard Vieitez

jeudi 25 juin 2009

Premier Secrétariat-Séminaire projet

La Première secrétaire
Premier Secrétariat-Séminaire projet
10, rue de Solférino
75333 Paris Cedex 07
seminaire-projet@parti-socialiste.fr


19 juin 2009
Cher(e) Camarade,
Le résultat du scrutin du 7 juin a été un échec pour notre parti. Je mesure votre déception, vous militants qui avez mené cette campagne auprès de nos candidats, défendant sans relâche notre volonté de changer l’Europe. Je connais aussi le découragement voire la colère de certains d’entre nous après nos échecs successifs aux élections présidentielles et législatives que n’ont pas fait oublier nos succès locaux.
Certes, l’ensemble de la social démocratie en Europe est en crise, ayant souvent, ces dernières années, faibli sur ses valeurs et été dans l’incapacité de renouveler ses réponses. Mais nous avons bien sûr notre responsabilité propre, et j’en prends ma part. Face à la violence de la crise et de la société,les Français attendent de notre parti qu’il parle de leur vie et de leur avenir. Ils jugent nos réponses insuffisamment fortes. Ils ne supportent plus les divisions, les petites phrases de dénigrement et le bal des ego. Ceci doit définitivement cesser.
Pour que cet échec ne se reproduise pas, le moment est venu de rebâtir enfin le lien de confiance entre notre parti et les Français. Le sursaut doit être à la hauteur de leurs attentes. L’heure n’est pas à la rénovation de façade ou au replâtrage de circonstance. Nous devons changer nos pratiques et engager sans délai la refondation de notre projet et la transformation du Parti socialiste.
J’ai la conviction que nous en avons les ressources, individuellement et collectivement, forts de notre histoire et de nos valeurs.Vous m’avez confié la direction de notre parti. Soyez sûrs que je mets mon énergie et la force de mon engagement au service de cette double tâche historique.
Les Français nous parlent franchement et nous disent : « Le monde a changé, pas vous, pas votre projet ». J’en suis convaincue, c’est la force de notre projet qui nous permettra de renouer avec les Français.
Chacun le sait, nous devrons répondre aux enjeux qui sont devant nous : l’explosion de la précarité et des injustices de toutes sortes entre individus et entre territoires, l’économie affaiblie par la concurrence mondialisée et la finance, l’école et l’ascenseur social en panne, les chocs écologiques, les déséquilibres du monde... C’est le modèle de société dans son entier qui doit être refondé.
Nous devons d’abord nous poser la question essentielle de la société du bien-être. Faut-il continuer à accumuler des biens, lesquels, et pour quelle utilité ?
Comment construire un système innovant, assurant l’emploi, préparant l’avenir et à même de distribuer justement les richesses ?
Avec quelles conditions de travail et de respect de la planète et de ses ressources ?
Quels services créer pour que la qualité de vie de chacun soit réelle ?
Comment mieux vivre, échanger et travailler dans la société
numérique ?
Voilà des questions majeures qui s’inscrivent dans notre travail sur le nouveau modèle de développement économique, social et durable que nous préparons, et qui fera l’objet de notre première grande convention début 2010. Elle se déclinera ensuite dans différentes directions, le travail, la fiscalité,le renforcement et la modernisation de la puissance publique et des services publics…
Nos concitoyens nous demandent à juste titre de mieux prendre en compte leur identité et leurs aspirations individuelles. C’est par exemple tout l’enjeu de la refonte de l’éducation que nous devons porter, mais aussi d’une société capable d’intégrer les personnes âgées et de trouver les ressources financières et humaines pour les accompagner jusqu’au bout de leur vie.
Comment articuler cette volonté de chacun d’être reconnu et respecté, avec l’exigence de faire de chacun un citoyen respectueux des règles et des autres, en même temps qu’un acteur de la société ?
Ces questions sont lourdes de sens et rendent nécessaire l’articulation entre autorité et libertés. Elles nous amènent aussi à concevoir autrement la ville du XXIe siècle, qui rapproche au lieu d’isoler, qui intègre au lieu de segmenter, qui économise l’espace et l’énergie…
Comment faire vivre la France, ses valeurs, son identité, sa laïcité et son pacte républicain et mieux assumer notre diversité ? Comment recréer du lien social et l’envie de vivre ensemble ? C’est par exemple en réponse à ces questions que doit se poser la réflexion de la gauche sur la culture et la création.
Ce sont des questions complexes mais que les Français nous posent car je sais, comme vous, qu’ils ne se satisfont pas d’une société douce avec les forts et dure avec les faibles, d’une société qui divise au lieu d’unir. Ils réclament de la justice mais aussi une autre façon de vivre ensemble.
C’est tout l’enjeu du travail que nous avons entrepris, que nous devons approfondir avec les intellectuels, les acteurs de la société mais aussi avec les Français. Je veux leur donner la parole à chaque étape.C’est ma conviction mais aussi la vôtre, je le sais : on n’élabore plus un projet en circuit fermé.
Nous voulons une démarche innovante, énergique et féconde, hors les murs de Solférino. Pour discuter de l’ensemble de ces questions,mais aussi pour entendre les Français et débattre avec eux, nous organiserons dans chacune de nos fédérations des rencontres associant, au-delà des militants de notre parti et de nos élus, l’ensemble des forces de la transformation : les associations, les syndicats, les intellectuels, les citoyens engagés. Des camarades de la direction et moi-même serons à vos côtés dans un tour de France que nous entreprendrons à l’automne.
Nous ne partons pas de rien.Nous pouvons nous appuyer sur les combats de ceux qui nous ont précédés, sur la vigueur des mouvements associatifs, sur notre expérience des responsabilités locales et nationales. Ce sont toutes ces énergies, celles des acteurs de la gauche du quotidien, que nous devons rassembler, fédérer et mettre en mouvement. Ces échanges participeront à l’élaboration, d’ici à 2011, de notre projet, dans laquelle chaque militant devra pouvoir s’investir pleinement.
Nous devons également engager une nouvelle démarche de rassemblement de la gauche.
Ensemble, j’en suis convaincue, nous pouvons gagner. C’est pourquoi j’appelle de mes voeux la construction d’une Maison commune de toute la gauche. Ce terme laisse ouverts tous les chemins que nous voudrons emprunter ensemble. Nous devons élaborer un projet commun de la gauche en 2012, mais aussi une stratégie politique commune pour l’emporter.
Notre démarche s’adresse bien sûr aux partis de gauche qui aspirent à gouverner ensemble, socialistes, écologistes, communistes, républicains ou citoyens. Mais nous devrons aussi prendre des initiatives avec tous ceux, syndicats,ONG, acteurs de la société, qui partagent nos engagements et se retrouvent dans les combats ’aujourd’hui pour la justice sociale, les libertés et les droits, le développement durable. Nous devons agir et réfléchir ensemble au niveau national comme au niveau local. Je souhaite que de tout cela, nous discutions avec nos partenaires, sans préalable et sans souci hégémonique.
J’ai déjà pris des contacts en ce sens avec les dirigeants des différents partis de gauche. C’est ensemble que nous devons définir la méthode pour avancer.
C’est dans le cadre de ce double mouvement d’ouver ture aux Français pour préparer notre projet, et de discussion avec les partis de gauche, que doit se situer notre réflexion sur les modalités des primaires pour le choix du candidat à l’élection présidentielle. Faut-il des primaires ouvertes aux sympathisants du Parti socialiste ?
Faut-il des primaires communes à l’ensemble de la gauche ?
Ces questions se posent comme tant d’autres et nécessitent un débat en notre sein,mais aussi avec l’ensemble de nos partenaires.

Mais soyons en sûrs, ce n’est pas un dispositif technique. Ce n’est pas non plus une solution miracle qui répondrait à tous nos maux : après ce qui vient de se passer, les Français ne comprendraient pas que l’on se préoccupe de parler de notre candidat à la présidentielle plutôt que d’apporter les réponses à leurs préoccupations. Les primaires sont un élément à intégrer dans une démarche politique d’ensemble.
En tout état de cause, en ce qui concerne le Parti socialiste, ce sont les militants qui devront décider de cette question, je le souhaite, avant l’été 2010. C’est à ce moment là que devrait avoir lieu la Convention sur la rénovation, qui tranchera aussi bien d’autres questions : les nouvelles formes de militantisme, les cumuls, le renouvellement et la diversité, les modes d’élections internes...Tout est ouvert,
dès lors que ces propositions se font dans le cadre d’une réflexion politique approfondie.
Ce double chantier de refondation de notre projet et de la gauche doit mobiliser toutes nos énergies. Mais ce travail de reconstruction ne doit évidemment pas laisser de côté notre action quotidienne d’opposition et de proposition, que ce soit auprès des Français ou au Parlement. Dans cet esprit, nous préparons par exemple une journée consacrée à l’emploi pour la rentrée.
C’est dans le même esprit que nous devons préparer les élections régionales. Il nous faut allier la force d’un projet commun et les propositions propres à la spécificité des cultures et des territoires régionaux.
Nous devons définir nos alliances électorales ainsi que des principes de renouvellement et d’ouverture,laissant bien évidemment l’autonomie nécessaire aux régions pour composer les listes qui nous feront gagner. Le parti travaillera dans les semaines qui viennent avec les régions sur ces différents points, et
les conclusions seront actées par nos instances nationales.
Notre parti, dont les sensibilités sont aujourd’hui réunies, doit être plus performant dans son organisation pour accompagner l’ensemble de ces tâches ; j’y veillerai.
Dans les deux ans et demi qui viennent, nous aurons le temps du débat et de la délibérationcollective.
A chaque étape importante du projet - dont un calendrier prévisionnel est joint à ce courrier -
je souhaite que les militants puissent exprimer de manière très libre leurs analyses, leurs idées et faire part de leurs propositions.
D’ores et déjà, si vous voulez réagir aux grandes orientations que j’ai tracées ici, et nourrir la réflexion de nos instances dirigeantes qui se réuniront en séminaire le 7 juillet pour le lancement du projet, vous pouvez le faire - si possible avant le 3 juillet - par mail à seminaire-projet@parti-socialiste.fr,
ou par courrier (Parti socialiste, Premier Secrétariat - Feuille de route, 10 rue de Solférino, 75007 Paris).
Cette liberté de ton, cette nécessité d’expression, cette volonté d’ouvrir notre parti doivent être au coeur de chacun de nos futurs rendez-vous, de l’Université d’été de La Rochelle à l’adoption de notre projet en 2011.
Martine Aubry

Quelques grands rendez-vous du projet
7 juillet 2009 : Séminaire de lancement du Projet
28 au 30 août 2009 : Université de La Rochelle
rentrée 2009 : Journée sur l’emploi
novembre 2009 : - Ouverture ’Etats généraux de la culture
- Initiative sur le climat en amont du sommet de Copenhague
mi-décembre 2009 : Assises des Territoires 2009 2011
2010 : Conventions thématiques :
- Société du travail
- Fiscalité
- Services publics
début 2010 : Première convention sur le nouveau modèle de développement, économique, social et écologique.
avril-mai 2010 : Chantiers de l’éducation et de la recherche
automne 2010 : - Convention sur l’autorité et les libertés - Ateliers sur la ville et le logement
fin 2010 :Convention sur les questions internationales
2011 :Vote sur le projet
- …
Tour de France des fédérations après l'université de la rochelle

dimanche 14 juin 2009

MESSAGE DE GERARD

Voici cher camarade, après la défaite du week-end dernier, mon état d’esprit aujourd’hui. Si jusqu’ici j’étais un bon petit soldat et votais sans état d’âme pour nos listes demain j’y renoncerai si rien ne change. En effet il est temps de définir une ligne claire, portée par des têtes nouvelles, une ligne qui tende à s'opposer à la politique néo libérale que tout le monde ne dénonce pas chez nous, ce qui sème le trouble chez les électeurs. Il est plus que temps de se séparer des vieilles équipes pour les remplacer par la génération montante signe de dynamisme et de renouveau. Les quadras de 1981 n’en sont plus, seul leur égo sur-dimensionné persiste aujourd’hui, si nous voulons gagner il faut faire la grande lessive car les têtes présentes depuis 20 ou 30 ans ne peuvent plus représenter l'avenir aux yeux d’électeurs.Notre parti doit retrouver sa vocation à être de gauche, proche de ceux et celles qui font la France du travail, définissons une fois pour toute une stratégie ancrée à gauche, refusant le libéralisme, dénonçant clairement les abus de la droite tant en matière financière (privatisations) qu'en matière sociale (retraites, sécu, éducation, santé, etc) avec des promesses de retours en arrière sur ces points précis, dévastateurs de notre électorat. Donnons l’espoir en martelant notre attachement au fondement de notre république : l’égalité, la solidarité et la fraternité.Osons dénoncer tous ces nageurs en eaux troubles que sont les DSK, Lang et autres, quitte à les exclure en cas de refus, sachant qu'ils ne vous enlèveront que quelques dizaines de voix que vous regagnerez par ailleurs. Recherchons dès à présent des alliances avec le Front de gauche, peut-être quelques écologistes pour élaborer une plateforme de gouvernement basée essentiellement sur le peuple et non sur la poignée d'industriels, banquiers et médias qui dictent leur loi au plus grand nombre. En d'autres termes, bâtissons un vrai parti qui laisse de côté le soutien à telle ou telle sensibilité pour s'appuyer sur les électeurs et non sur des personnalités qui pour la plupart ont fait leur temps. Nous avons envers les français un devoir celui d’être en capacité de battre la droite et ses idées en 2012.
Gérard Vieitez

dimanche 7 juin 2009

RESULTATS ELECTIONS BESSIERES

Inscrits 2110 Votants 908 ABSTENTION 56,97%
Nbre enveloppes et bulletins dans l'urne 908 Blancs et Nuls 52
Suffrages exprimés 856
1 ALIOT Louis 55 Bulletins 6,43%
2 PUYJALON Eddie 8 bulletins 0,93%
3 BAUDIS Dominique 286 bulletins 33,41%
4 MARTINEZ Jean-Claude 5 bulletins 0,58%
5 TEMPLE Henri 10 bulletins 1,17%
6 TORREMOCHA Sandra 7 bulletins 0,82%
7 ECHEVERRIA Ixabel 0 0 0 0
8 ARIF Kader 161 bulletins 18,81%
9 TERRIEN Alain 0 0 0 0
10 GRAS Yves 0 0 0 0
11 JACOB Vincent 0 0 0 0
12 DULONG Pierre 0 0 0 0
13 CARAYOL David 0 0 0 0
14 ROCHEFORT Robert 70 bulletins 8,18%
15 TELLECHEA Jean 0 0 0 0
16 DE FRANCLIEU Douce 1 bulletin 0,12%
17 BOVE José 121 bulletins 14,14%
18 RAICH Robert 1 bulletin 0,12%
19 DREVET Patrice 46 bulletins 5,37%
20 FAURA Raymond 1 bulletin 0,12%
21 MELENCHON Jean-Luc 35 bulletins 4,09%
22 BARBE Sylvie 0 0 0 0
23 MARTIN Myriam 49 bulletins 5,72%
24 FANCHTEIN Jean-Jacques 0 0 0 0

DES NEWS DES RESULTATS

Ce dimanche 7 juin est une journée noire pour la gauche européenne : défaite en Allemagne, le pays qui envoie 99 députés à Strasbourg, déroute en Grande-Bretagne ou en Autriche... Le revers est cinglant pour une famille politique qui pouvait espérer rebondir avec la montée du chômage et les critiques contre le système capitaliste qu'a suscitées la crise financière et économique depuis l'été dernier.


Grande gagnante, l'abstention : 56% des Européens n'ont pas voté lors de ce scrutin, un record, annonce le Parlement européen.

ALLEMAGNE : Merkel bat le SPD à plate couture
A trois mois des législatives, les conservateurs de la chancelière allemande Angela Merkel étaient largement en tête avec plus de 38% des voix. Malgré une chute de quelque 6 points par rapport au scrutin européen de 2004, la CDU (avec son alliée bavaroise CSU) reste, avec 38,1 à 38,2% des voix, de loin la première formation politique du pays, selon les estimations des chaînes publiques ARD et ZDF.
Elle devance largement ses rivaux sociaux-démocrates (SPD), partenaires minoritaires dans le gouvernement d'Angela Merkel depuis 2005, qui enregistrent leur plus mauvais résultat historique, avec entre 20,9 et 21,3% des voix (contre 21,5% en 2004). Les Verts recueillent 12 à 12,3% des voix (11,9% en 2004). La gauche radicale -- Die Linke -- rassemble 7,2 à 7,7% de voix, en progrès par rapport aux 6,1% des dernières élections européennes.

FRANCE :
En France, deuxième plus gros pourvoyeur d'élus avec 72 députés (99 eurodéputés pour l'Alemagne), l'UMP de Nicolas Sarkozy (27 et 28,3%) arrive nettement en tête, devant les socialistes entre 16,4 et 17,5% et les Verts entre 14,8% et 15,4%, selon les estimations publiées par les chaînes de télévision. La nouvelle direction du PS n'a pas réussi à inverser la tendance à la baisse amorcée depuis 2002.

ESPAGNE : les conservateurs de retour
La droite espagnole a battu les socialistes au pouvoir en Espagne, avec 43% des voix contre 40,5%, aux élections européennes dimanche, selon un unique sondage à la sortie des urnes publié par la radio privée de droite Cadena Cope. Eh 2004, le parti de José Luis Zapatero avait obtenu 43,46%
Le Parti populaire (PP) espagnol remporterait ainsi de 23 à 24 sièges sur un total de 50 à pourvoir, contre de 21 à 22 pour le Parti socialiste (PSOE), selon cette estimation de l'institut de sondage Demoscopico.. EDP, une coalition de partis nationalistes de gauche, notamment Catalans et Basques, obtiendrait 2,5% des voix et un siège, tandis que le parti centriste et anti-nationaliste UPyD, fondé par une dissidente socialiste, obtiendrait 1,7% des voix et de zéro à un siège.
PORTUGAL : au coude-à-coude
Le Parti socialiste du Premier ministre portugais José Socrates était au coude-à-coude dimanche avec le Parti social-démocrate (PSD, droite) crédité d'un léger avantage aux élections européennes. Selon les différents sondages réalisés à la sortie des urnes, le PS recueillerait entre 28 et 33% des voix (7 à 8 députés) contre 29 à 34% pour le PSD (7 à 9 députés), à l'issue d'un scrutin marqué par une forte abstention, supérieure à 61%.

DANEMARK : légère poussée de la gauche
Les sociaux-démocrates danois, dans l'opposition, arriveraient en têteau Danemark, avec 4 mandats, selon un sondage sortie des urnes. Les libéraux au pouvoir maintiennent leurs trois sièges et recueilleraient 20,8% et leurs alliés conservateurs de la coalition bipartite préservent leur unique mandat avec 12,4% selon cette enquête dont la marge d'erreur varie de plus ou moins 5%. Le Parti du peuple danois (PPD, extrême droite), principal soutien parlementaire du gouvernement, gagne deux sièges avec 14,4% des suffrages, soit un de plus qu'aux dernières élections européennes.

SLOVENIE : la gauche a perdu
Le parti démocrate SDS (opposition de centre-droit) a remporté les élections dimanche en Slovénie avec 26,46% des suffrages devant le parti social-démocrate SD (18,22%) du Premier ministre Borut Pahor, selon des estimations données par la télévision nationale. Borut Pahor a admis la défaite de son camp, reconnaissant qu'il «s'attendait» à ce que la crise économique affecte les résultats du SD. «Je suis persuadé que lorsque le gouvernement aura surmonté la crise, la confiance reviendra», a-t-il ajouté.

ROUMANIE : égalité gauche-droite
La gauche sociale-démocrate (PSD) et la droite démocrate-libérale (PDL), qui forment la coalition au pouvoir en Roumanie, sont à égalité, avec entre 30% et 31% des voix, aux européennes dimanche, qui marquent le retour de l'extrême droite au Parlement européen, selon deux sondages sorties des urnes.

HONGRIE : le carton de l'opposition de droite
La plus grande formation de l'opposition de droite, le parti Fidesz, arrive en tête des élections européennes en Hongrie avec 67% des voix, s'assurant une avance écrasante sur les socialistes du MSZP (19%) au pouvoir, alors que l'extrême droite fait une perçée avec 8%, selon les estimations à la clôture des bureaux de vote.

GRECE : les socialistes en tête
L'opposition socialiste grecque est arrivée largement en tête des élections européennes de dimanche (entre 36 à 39,5% des suffrages), devant le parti conservateur de la Nouvelle Démocratie (ND) (entre 30% à 33%) du Premier ministre Costas Caramanlis, selon les sondages effectués à la sortie des urnes. Les Verts, inexistants en 2004 avec 0,67% des voix réussissent la percée dont ils étaient crédités pendant la campagne, avec de 4,3% à 6,4% des voix,

AUTRICHE : la défaite des sociaux-démocrates
Le parti conservateur ÖVP, avec 29,7% des voix, est en tête des élections européennes en Autriche devant les sociaux-démocrates du SPÖ (23,9%), qui subissent une déroute historique, selon des estimations diffusées par la télévision publique. Les Eurosceptiques et l'extrême-droite sont en hausse. Le FPÖ a obtenu 13,4%, des suffrages (6,31% en 2004) : ce parti d'extrême-droite a beaucoup fait parler de lui durant la campagne. Son leader, crucifix en main, avait clamé : «L'Occident aux mains des chrétiens. L'autre parti extrémiste, le BZÖ, du défunt Jörg Haider, a récolté 4,7% des voix.

ROYAUME-UNI : la déroute des travaillistes
En Grande-Bretagne, où les européennes se sont tenues jeudi en même temps que des élections locales, tout le monde s'attendait à une débâcle des travaillistes, qui pourrait fragiliser plus encore le Premier ministre Gordon Brown. Les sondages donnaient le Labour loin derrière les Tories de David Cameron, mais également à la traîne par rapport à la petite formation Ukip, qui exige que le Royaume-Uni quitte l'Union européenne.

PAYS-BAS : le parti d'extrême-droite en 2e position
Le parti d'extrême-droite (PVV) du député Geert Wilders, qui participe pour la 1er fois aux élections européennes, a obtenu 17% des voix jeudi aux élections européennes aux Pays-Bas, devenant la deuxième formation du pays, selon les résultats portant sur 99,7% des bulletins dépouillés publiés vendredi. Le parti chrétien-démocrate (CDA) du Premier ministre Jan Peter Balkenende reste la première formation du pays, malgré une perte de 4,5 points, à 19,9%.